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3 questions à Carol Lagrange

En Suisse, près de 10'000 personnes sont atteintes de malentendance-malvoyance ou surdicécité. L'Union centrale suisse pour le bien des aveugles (UCBA) vient d'organiser une journée de sensibilisation à ce handicap.

Comment se définit la surdicécité?

Une personne atteinte de surdicécité souffre à la fois d’une déficience visuelle et auditive. Il ne s’agit pas simplement du cumul de deux handicaps mais bien d’un handicap spécifique. Pour une personne malvoyante ou aveugle, il est possible de compenser sa baisse ou perte de vue par l’ouïe et vice versa, ce qui est impossible pour une personne atteinte de surdicécité. Cela rend le quotidien de ces personnes particulièrement difficile lorsqu’il s’agit de communiquer avec autrui, s’orienter, se déplacer, s’intégrer et s’informer.

Quelles sont les personnes les plus touchées par ce handicap?

Il peut toucher tout le monde, mais guette davantage les personnes âgées. Une étude suisse parue en 2011 montre que la grande majorité des personnes atteintes est âgée de plus de 65 ans. Certains patients peuvent développer ces déficiences dès la naissance ou après avoir contracté le syndrome d’Usher, une maladie génétique.

Quel rôle joue votre association dans la prise en charge de ces patients?

Nous proposons des conseils aux personnes atteintes de surdicécité ainsi qu’à leurs proches. Grâce à nos 49 membres ordinaires et 17 membres associés, nous formons des collaborateurs bénévoles pour accompagner ces personnes handicapées dans leur quotidien. L’UCBA offre en outre la possibilité au grand public de s’informer pour apprendre quelques règles qui peuvent favoriser le contact avec les personnes sourdaveugles ou malentendantes-malvoyantes.



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Carol Lagrange est responsable romande des relations publiques et de la récolte de fonds de l’Union centrale suisse pour le bien des aveugles.