Autour du globe
Texte: Erik Freudenreich

3 questions à Lei Zhang

Ce spécialiste de l'innovation livre son analyse du marché médical en Chine.

Quel regard portez-vous sur la recherche médicale chinoise?

La recherche et l’innovation dans le domaine de la santé se sont accélérées au cours des dernières années, dans le cadre des réformes de la santé décidées par l’État central. Par exemple, les universités reçoivent plus de fonds pour la R&D. Les investissements dans le secteur pharmaceutique ont également augmenté. Une part importante du capital-risque est aujourd’hui investie dans des start-up qui développent de nouveaux médicaments.

Quels sont les principaux défis dans le secteur de la santé?

La Chine est confrontée à deux grands défis. Le premier concerne le vieillissement de la société et l’augmentation des maladies chroniques, comme le diabète. Le second est en lien avec les dépenses de R&D et d’éducation par habitant dans le domaine de la santé, car celles-ci restent relativement faibles par rapport aux États-Unis ou à la Suisse.

Comment la Suisse collabore-t-elle avec la Chine dans ce domaine?

Les liens sont déjà forts entre la Suisse et la Chine. Dans l’industrie pharmaceutique, des sociétés suisses telles que Novartis et Roche disposent de grands centres chinois de R&D. Dans le secteur universitaire, il existe plusieurs initiatives de collaboration, par exemple un projet commun entre l’Université de Zurich et une université médicale chinoise sur les maladies rénales. D’autres collaborations concernent l’octroi de subventions de recherche conjointe ou l’échange de personnel.



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Lei Zhang est membre du Swiss-Sino Innovation Center (SSIC) basé à Zurich, une organisation favorisant la coopération sino-suisse dans le domaine de l’innovation.