Chronique
Texte: Hélène Brioschi-Levi est directrice des soins du CHUV
Photo: Mathieu Martin

Les soins face aux défis de l’innovation, par Hélène Brioschi-Levi

Les professionnels de la santé sont aujourd’hui mobiles et élisent librement le lieu dans lequel ils souhaitent travailler ou se former. Plus de 3’500 soignants, médecins non compris, ont choisi de travailler au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV).

Ce faisant, ils bénéficient des conditions exceptionnelles réunies au niveau national, régional et local. La Suisse est un pays politiquement stable et économiquement prospère dans lequel les trois quarts de la population active œuvrent dans le secteur tertiaire et où le chômage n’excède que rarement 4%. La région lausannoise abrite le plus grand campus universitaire du pays et bon nombre de hautes écoles réputées ainsi qu’un très dense tissu économique. Les synergies entre formation, recherche et économie positionnent Lausanne et sa région comme un pôle de compétence et d’expertise dans les secteurs à haute valeur ajoutée. Le tableau ne serait pas complet si l’on n’y ajoutait le caractère traditionnellement multiculturel de la région et un cadre de vie des plus agréables.

Ce formidable environnement constitue un bien précieux qu’il s’agit de cultiver au quotidien. Il implique un certain nombre de responsabilités que nous formulons sous forme d’engagements observés tant par les soignants que par la Direction des soins. Tout d’abord, celui d’exiger de nous-mêmes des soins professionnels, concrè-tement traduits sous forme d’une préoccupation constante pour la gestion des risques et l’accès à des soins de qualité.

Cela nécessite non seulement une excellente collaboration entre les différents corps de métier, mais aussi de solides compétences. Nous nous engageons donc avec force en faveur de la formation, de la qualité de l’encadrement et de la relève. Le statut universitaire de l’hôpital et l’essor académique des professions soignantes offrent par ailleurs des conditions propices pour relever le défi de l’innovation dans le domaine de la recherche et du transfert des connaissances dans les pratiques de soin. Enfin, et c’est le cœur de notre propos, l’ensemble est accompli avec une infinie considération pour la vraie place dont doivent bénéficier nos patients.

Le savoir n’a de sens que dans la mesure où il est mis au service des personnes atteintes dans leur santé qui placent leur confiance en nous, dans le plus strict respect des valeurs, des attentes et du caractère unique de chacun.



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Le savoir n’a de sens que dans la mesure où il est mis au service des personnes atteintes dans leur santé qui placent leur confiance en nous, dans le plus strict respect des valeurs, des attentes et du caractère unique de chacun.