Chronique
Texte: sébastien Kaulitzk
Photo: shutterstock

Comprendre les mécanismes de la peur et l’anxiété

NEUROSCIENCES L’Unité de recherche sur la neurobiologie vient d’obtenir un financement pour deux projets originaux.

En savoir plus:

Quels sont les mécanismes neuro-biologiques à la base de la peur et de l’anxiété?

Comment sont réglés les seuils de la peur et les réactions de notre corps?

C’est à ce genre de questions que l’Unité de recherche sur la neurobiologie du Centre de neurosciences psychiatriques, dirigée par le Prof. Ron Stoop, essaie de trouver des réponses.

Deux projets de l’unité ont obtenu un financement: le premier, soutenu par la Commission pour la technologie et l’innovation (CTI), a pour objectif de tester l’efficacité de nouvelles molécules réceptrices d’ocytocine utilisées dans le traitement de l’anxiété et de certains troubles du spectre de l’autisme. Les effets de ces composants, développés par l’entreprise Roche, seront comparés avec les effets de l’ocytocine produite naturellement dans le cerveau de rongeurs, particulièrement dans les zones du cerveau impactées par l’anxiété, la peur et les attitudes sociales.

Le second, qui a reçu un financement de la Communauté européenne (fonds Marie Curie), est un projet de recherche translationnelle entre cliniciens du Service universitaire de psychiatrie de l’âge avancé du CHUV (SUPAA) et chercheurs de l’Université de Cape Town. Le projet vise à tester si l’hyper-anxiété éprouvée par des patients souffrant de la maladie d’Alzheimer peut être causée par une neuro-dégénérescence de l’amygdale, région du cerveau particulièrement active pendant les moments d’angoisse.



Partagez: